Publié dans Culture

Portrait Sasouh - Une voix qui prend son envol 

Publié le mercredi, 01 mars 2023

Jérémie Salohy Andrianomenjanahary alias Sasouh est l’une des futures stars de la chanson baignant dans la musique dès son enfance. Sasouh chante depuis  l’âge de 9 ans. En effet, elle s’est très vite passionnée pour la musique et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour une fille qui a grandi dans une famille de musiciens. Rencontre avec une jeune fille au sourire communicatif, calme, un peu timide, mais ravie de raconter et parler de sa passion.

Pour cette jeune chanteuse, la musique relève d'une passion qui se transmet des parents aux enfants. Dès son plus jeune âge, les parents de Jérémie Salohy Andrianomenjanahary alias Sasouh ont remarqué qu’elle chantonnait sans cesse. A mesure que sa passion pour le chant grandissait, ses proches l’ont poussée vers cette voie. Ce qui a motivé la jeune fille à suivre des cours de chant et à participer à un concours. A l’âge de 9 ans, elle a suivi son premier cursus avec l’ONG « Kelimahefa », une association qui pousse des enfants à montrer leurs talents, dirigé par la petite sœur du chanteur Christophe Ratrema qui n’est autre que Glwadis. Ladite association lui a permis de progresser et s’améliorer. Ce qu’elle a réellement apprécié. En 2018, elle participe à son premier concours de chant « Pazzapa », télé-crochet organisé par une station privée de la Capitale. Sa performance lui a valu de décrocher la deuxième place.  Au cours de ses différents parcours, elle a pu rencontrer de nombreux professionnels qui lui ont été d’une grande aide. A noter qu’elle est membre du groupe Tana Gospel Choir. Parallèlement, Sasouh vole de ses propres ailes. Et l’année 2019, elle sort son premier single intitulé « Ampy koa zay » avec  une voix aigüe et puissante et ce, dans un rythme syncopé.

Bravade

 

Il y a trois ans, la jeune fille de 23 ans a également repris la chanson de Jérôme Randria « Valiha Fararano » qui, selon ses dires, a été critiqué sur les réseaux sociaux. On reprochait à l belle son manque de justesse. Cependant, cela ne l’a pas affecté, Sasouh n’a pas baissé les bras. La jeune veut à tout prix entrer dans la cour des grands en travaillant avec acharnement. Aujourd’hui, notre artiste en herbe souhaiterait plus que tout sortir son propre album et collaborer avec ses idoles qui ne sont autres que le crooner  Njakatiana et  Denise la lady soul. Depuis l’année dernière,  la jeune chanteuse a eu l’occasion de performer sur différentes scènes de la Capitale. Elle a participé au grand concert « Pazzapa Disney » au Plaza Ampefiloha. Récemment, Sasouh a partagé la scène avec Rija Ramanantoanina lors de la célébration de la fête des amoureux, le 17 février dernier, au Le Louvre Antaninarenina. Prochainement,  Sasouh prévoit de sortir un autre tube de style Afrobeats pour toujours mettre ses fans en haleine et garder le rythme. Bref, pour la jeune, chanter restera toujours un réel plaisir et nous avons hâte de la retrouver dans de nouveaux projets avec ses rythmes Rnb, soul, slow ou encore Afro. Artiste à suivre. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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